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méditation

Évidemment, tout ce qui touche au jeu méditatif est plus simple à mettre en place dans un endroit calme et zen. Cela dit, une fois que vous avez fermé les yeux, la pièce peut être bondée d'affaires diverses, vous les oubliez.
De même, une position en lotus à même le sol, ou accroupis ou en seiza par exemple (position assise japonaise), facilite le calme et l'introspection, avec un dos bien droit mais sans forcer, facilitant aussi la décontraction et les flux d'énergie.

Questionner le didgeridoo

Cela peut paraître bizarre mais questionner, c'est-à-dire poser des questions dans le didjeridu, avec votre voix et en pensées, va vous permettre d'obtenir des réponses. Cela fait appel à deux phénomènes :

  • la transe
  • l'auto-(psych)analyse

La transe puisque vous êtes dans cet état lorsque vous jouez. Cela ne vient pas de suite, et parfois pas du tout si ce n'est pas un état que vous recherchez. Cette transe, comme une semi somnolence, vous donne accès à votre être profond, voir à d'autres entités autour de vous. Vous pouvez ainsi questionner votre être profond, au delà même de votre in/sub-conscient.

En posant des questions dans le didjeridu, ouvertement avec des vocalisations, ou par la pensée, équivaut à se poser ces questions à soi-même. Tout comme certains arrivent à dénouer des situations en écrivant, il est possible de trouver des réponses ou comprendre le pourquoi du comment on en est là tout en jouant du didgeridoo. On prend du recul sur soi. On pose le problème du moment. On médite ou on discute. On trouve des réponses…

Encore une fois testez vous-même. Chacun.e est différent.e et chaque didje également. Cette pratique demande parfois de la persévérance, ou au contraire sera naturelle chez ceux qui pratique déjà l'auto-analyse par l'écriture par exemple.

Didgeridoo grave et nappes

Vous pouvez vous entraîner à jouer (surtout avec la RC, c’est vraiment mieux) très doucement, ce qui peut vous aider à prendre conscience de la position des diverses parties de votre corps servant à produire les sons et à faire la RC. Cela est très reposant, et ne dérangera pas vos voisins. Ce type de jeu ne dispense pas de faire des cris (ou plutôt des vocalisations plus tranquilles), et vous montrera les possibilités de jeu planant, parfois idéal en entrée ou fin de session ou même concert. Cela repose (vos éventuels spectateurs) et met en outre en valeur un morceau tonique joué juste après.

On peut aussi partir davantage dans de la méditation Vipassanā, qui désigne dans la tradition bouddhique la vue profonde ou inspection, ainsi que les pratiques de méditation qui y sont associées. C'est la deuxième étape des pratiques de méditation dans le bouddhisme, qui est utilisée après samatha, la pacification mentale.

L'objectif n'est pas de s'établir dans un état sans pensées : « craindre les pensées, s'irriter ou s'inquiéter de leur apparition, croire que l'absence de pensées est une bonne chose en soi, sont des erreurs conduisant à un état de frustration et de culpabilisation inutiles. (...) Lorsqu'on médite, le plus grand empêchement vient sans doute des productions mentales surajoutées, des commentaires sur soi-même et des préconceptions. »

Didgeridoo aigu et répétition

Toujours et encore le jeu traditionnel, avec ses répétitions de phrasés aborigènes ou non,  tel des mantras, peuvent nous entraîner dans une sorte de transe, par la répétition des sons qui arrivent à nos oreilles, et des mouvements répétitifs pour jouer et respirer.