Outils : machette, scie égoïne, scie à bois, tronçonneuse… dents !
Il faut déjà aller se balader avec le chien de votre patron ou ami,
et chercher une petite forêt de bambous ou une plantation… en général dans les endroits humides, on les repère de loin et il y en a souvent des verts, parsemés de bambous secs qui ont été coupés avant.
Ce sont ceux-là qui nous intéressent !
Avec les bambous, on n’a pas trop de choix : il sont rarement courbés (mais ne vous gênez pas si vous en trouvez un courbe !), et le choix se limite alors :
- à la hauteur, que l’on prendra un peu plus haute que soi-même (toujours prendre large), et coupé après chaque section (que l'on conserve: voir photo)
- au diamètre… là on peut se lâcher d’un coté comme de l’autre, mais trop petit on jouera difficilement (si par exemple diamètre inférieur à trois centimètre), et trop grand ce sera aussi difficile car cela donnera un didje gros consommateur d’air, avec des respiration difficiles...
- l’épaisseur : plus elle est importante, meilleur sera le didje, puisqu'en effet une plus grande épaisseur compense la faible densité du bois. Les didjes de l’île de la Réunion ont une meilleur qualité sonore que ceux qu l’on achète généralement dans le commerce provenant d’Asie, qui sont tout fins et sonnent comme du vent….et sont également plus fragiles.
On coupe en général le bambou juste avant et après chaque section, de manière à avoir une bonne embouchure et une sortie un peu plus rigides et solides.
On choisit la longueur en fonction de :
- la note que l’on veut obtenir : plus la longueur est grande, plus la note de base est grave,
- son “totem”, à savoir sa propre hauteur notamment des pieds au sternum, ou à la bouche. Je crois que cela pourrait représenter notre note fondamentale…
- sur la photo, j’ai coupé assez long car je voulais une note assez grave, mais vous pouvez très bien choisir de faire un traveller didje qui vous arrive au nombril…
- créfiou... j'ai vraiment plus de cheveux sur cette photo :cry: