Cela consiste à dégrossir la cloche, voire plus profondément à l'intérieur du didjeridu. La même remarque ici : si passer un coup de lime sur 10 cm de long ne changera pas à priori la note ou le son général de votre instrument, dégrossir à la gouge sur 1 m peut avoir de grandes répercussions, notamment rendre la note plus aigue ou jouer sur les hoots. Voici l'exemple d'un teck assez volumineux (1m70), dont la sortie paraît assez encombrée. Nombreux sont les teck qui ne sont pas bien finis.
Voilà tout ce que l'on peut sortir d'un tel didjeridu, avec une gouge et un maillet en bois. Il est nécessaire de faire assez attention avec les gouges, et d'y aller doucement, car lorsque l'on décide de recreuser un didjeridu, il peut être assez sec. De même, toujours enlever des petits bouts, car si vous forcez, vous pouvez faire une fissure ou carrément casser l'épaisseur du didjeridu. C'est pour cela que je conseillerais de faire quelques sanddidjes avant de se lancer dans l'ouverture d'une cloche d'un eucalyptus payé parfois plus de 450 euros !!
Voilà la même sortie après l'ouverture de la cloche. On peut fignoler avec une râpe à bois, mais le bois est en général tellement dur que cela est fastidieux ! Pour aller plus profondément, il faut attacher la râpe ou la gouge sur un manche… à balai par exemple ! La dernière étape, pas obligatoire (tout dépend du type de bois etc.) est de passer un coupe de vernis.