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Matières › Les didgeridoos en bambou

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Bien sûr…le fameux bambou : souvent notre premier instrument à tous, sur lequel nous avons appris à jouer…
Normal puisqu’il est le moins cher, et qu’on le trouve assez facilement dans les magasins.
Mais forcément, c’est aussi le moins bon :( ! (encore que certains bambous, de faible diamètre et grande épaisseur, puissent sortir de fabuleux sons, pour peu que le joueur maîtrise un minimum).
Certains bambous sont légèrement gravés, et parfois brûlés (!) tout autour (voire à l’intérieur), ce qui paraît être un gage de solidité.
Ils portent parfois des liens en cordes ou ficelle enroulés de plusieurs tours, à deux ou trois endroits, ce qui cache les nœuds et doit les solidifier.
Comme les bambous avaient des sections (dont une fait d’ailleurs l’embouchure),
il reste parfois des morceaux de ces séparations, que l'on peut facilement raboter afin que le son se propage un peu mieux.
Vous pouvez prendre une lime, accrochée à un manche à balai s’il le faut (voir la partie fabrication). Vous gagnerez sans doute en beauté et netteté du son. Cet “affûtage” est assez facile, car le bambou est un bois très tendre.
Inutile peut-être de rappeler l’origine du nom bambou, surtout pour ceux dont le bamboudidje a déjà éclaté sous leurs yeux épouvantés :
c’est lorsqu’il se consume par le feu que le bambou se fissure et émet un son se rapprochant de “bambou”